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lundi 21 mars 2016

Faut-il aller à l’IEJ ?

 Si cet article arrive un peu tard dans l’année, du fait qu’on soit déjà mi-mars, le sujet qu’il traite n’en est pas moins intéressant.

En effet, vous vous êtes tous inscrits à l’IEJ de la faculté dans laquelle vous allez passer l’examen du CRFPA, en payant une somme (parfois conséquente) qui vous permet d’assister aux cours dispensés par l’IEJ (1), de réaliser des examens blancs corrigés (2) et de vous présenter à l’examen le jour J.




1. Assister aux cours dispensés par l’IEJ

Tout d’abord, c’est vrai que le mot « cours » peut paraître un peu exagéré. Il s’agit, pour la plupart des IEJ, de séances d’actualisation qui permettent de revenir sur certains arrêts / évolutions clés de l’année en cours, et non d’un vrai cours à proprement parler, qui aurait vocation à revenir sur tous les aspects du programme avec exhaustivité. D’ailleurs, le nombre d’heures consacré pour chaque matière ne permet pas de revenir sur tout un programme ; et professeurs comme étudiants en sont (normalement) bien conscients.

Partant de ce constat, que les « cours » dispensés par l’IEJ ne sont, pour la plupart, pas des cours, mais des séances ciblant des points précis du programme, faut-il assister à ces cours ?
La théorie vous dira que oui, il faut y assister (a). La pratique vous dira que non, vous n’y assisterez pas (b). Comme souvent, il existe un juste milieu dans lequel la plupart des étudiants se reconnaîtront (c).

a. En théorie, vous devriez assister aux cours pour plusieurs raisons principales :

-          les cours sont dispensés par les professeurs qui feront l’examen le jour J, ou par un de leurs disciples ; 
-          les cours dispensés peuvent donner des indices sur les points du programme appréciés par le professeur en charge de l’épreuve ou en tout cas sur les points que le professeur a pris le temps d’approfondir et qui sont donc des sujets potentiels ; 
-          le professeur peut glisser (plus ou moins subtilement) le type d’épreuve qu’il compte proposer le jour J (cas pratique ou consultation, dissertation, commentaire d’arrêt ou de texte) ; 
-          assister aux cours vous permet d’avoir un rythme dans vos révisions et dans vos semaines, ce qui peut vous aider à vous motiver pour travailler pendant l’année et pas seulement cet été ; 
-          assister aux cours vous permettra de réaliser les examens blancs proposés par l’IEJ, comme nous le verrons dans une deuxième partie.


Toutes ces raisons vous permettront d’avoir une idée / un ressenti sur les types de sujets qui peuvent être proposés et sur leur contenu, tout en vous permettant de réviser tout au long de l’année ; alors pourquoi ne pas y aller ?!

b. En pratique… en pratique c’est quand même compliqué d’assister aux cours de l’IEJ pour plusieurs raisons : 

-          Les horaires car souvent les cours ont lieu tard le soir (donc les étudiants sont fatigués / ont autre chose à faire) ou en pleine journée (donc les étudiants sont en stage / boulot / ont autre chose à faire) ; bref, c’est jamais au bon moment ; 
-          La vitesse à laquelle les cours sont dispensés, car souvent la durée est de 2h et le professeur souhaite traiter le maximum d’informations. Ce qui résulte en un flux de paroles assez soutenu et l’impossibilité, la plupart du temps, de poser des questions ; 
-          La précision des points abordés ce qui empêche d’avoir une vision globale du cours ou parfois même tout simplement de comprendre le cours quand on ne le connait pas et que le professeur aborde simplement un point précis du programme / un arrêt en particulier qu’on ne peut pas resituer dans l’ensemble du programme. 

Sachant que la plupart d’entre vous ont prévu de réviser cet été et de revoir tout le programme à ce moment-là, les cours de l’IEJ ne présentent que peu d’intérêt.

c. Au final, c’est surtout les emplois du temps de chacun et chacune qui détermineront si vous irez ou non à l’IEJ, et pas tellement le contenu de ces cours qui vous motivera à y aller.
Dans tous les cas, sachez que grâce aux groupes créés sur les réseaux sociaux, les Dropbox et l’entraide générale qui se faire ressentir pendant l’été, vous n’aurez pas trop de mal à vous procurer un cours (plus ou moins complet et bien écrit) de l’IEJ. 

Notez également pour ceux qui prendront une prépa privée pendant l’été que ces dernières se renseignent également un maximum sur ce qui se dit lors des cours de l’IEJ afin de vous retransmettre les informations importantes.

2. Réaliser les examens blancs corrigés proposés par l’IEJ
Si ne pas aller aux cours dispensés par l’IEJ peut se comprendre / se justifier, il en est autrement des examens blancs proposés par l’IEJ.


En effet, en plus des cours, l’IEJ vous propose également de composer des examens blancs pendant l’année, souvent 2 en droit des obligations / procédure, 2 en matière de spécialité et plutôt 5 ou plus notes de synthèse.

Réaliser ces examens blancs est fortement recommandé puisqu’ils vous permettront :
 -          d’acquérir la méthode (très importante en note de synthèse, surtout en raison des différences qu’il existe entre chaque IEJ pour cette épreuve) ; 
-          d’apprendre à gérer votre temps et de composer dans les conditions réelles du jour J ; 
-          de vous réhabituer à écrire avec un stylo ; 
-          de voir le type d’exercice qui a été proposé (et qui peut être un indice pour le jour J ; les IEJ étant censés proposer un type de sujet le jour J qui est déjà tombé lors d’un examen blanc, mais on a vu (notamment à Paris II) que ce n’était pas toujours le cas) ; 
-          d’avoir une première idée – bien que souvent très tronquée – de votre niveau.

Il est donc fortement recommandé de réaliser les examens blancs proposés par votre IEJ. Il convient néanmoins de différencier selon les épreuves. 
Concernant la note de synthèse, nous serons ici unanimes : c’est l’épreuve sur laquelle vous devez impérativement vous entrainer en réalisant celles de l’IEJ. Vous vous familiariserez ainsi avec les exigences, notamment de forme, de votre IEJ qui sont d’une importance considérable dans la notation.

Si vous ne l’avez pas déjà fait, profitez des dernières notes de synthèses proposées par votre IEJ pour vous entrainer !

Concernant les 2 autres épreuves, à savoir celle d’obligations / procédure et celle de spécialité, les examens blancs présentent l’inconvénient majeur qu’ils arrivent tôt dans l’année et que – souvent – vos révisions ne sont pas assez poussées pour les réaliser sereinement. La plupart des étudiants se dit alors que ce n’est pas la peine d’y aller puisqu’une mauvaise note est assurée, faute de connaissances.

Évidemment, ces 2 épreuves nécessitent des connaissances de fond que vous ne retrouverez pas dans la note de synthèse et cela se ressent souvent sur les notes, puisque peu d’entre vous ont déjà assimilé la moitié du programme au mois de mars.

Néanmoins, réaliser ces entrainements vous permettra, comme cela a été évoqué ci-dessus, de prendre un certain rythme dans vos révisions, de voir le type de sujets proposés, de composer dans un laps de temps imparti, etc. De plus, il n’est pas exclu de composer avec un cours à côté, pour aller vérifier quelques notions qui vous ferait défaut (attention bien sûr à ne pas perdre trop de temps, afin de réaliser l’épreuve dans les conditions les plus proches de celles de l’examen). Enfin, il est plus facile de composer sur certains types de sujets que sur d’autres, lorsque l’on a peu de connaissances (privilégiez le commentaire d’arrêt que le cas pratique, par exemple).

Ainsi, il n’est pas impossible de composer dans ces 2 épreuves malgré le fait que vous ne connaissez pas tout le programme. Cela constitue une première approche concernant les types de sujets proposés et votre façon de les traiter, et il ne faut surtout pas s’arrêter sur la note que vous aurez puisqu’elle reflète – rarement – votre véritable niveau. 

En résumé, si le suivi des cours à l’IEJ peut être optionnel en fonction de vos emplois du temps (et à condition que vous réussissiez à récupérer un cours pendant l’été ou que vous suiviez une prépa privée qui vous transmettra les informations), la réalisation des examens blancs est plus que recommandée !

Alors, il n’est pas trop tard : notez dès maintenant dans votre emploi du temps les prochains examens blancs proposés par votre IEJ !

Juliette
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dimanche 6 mars 2016

Comment choisir ses matières ?




Le choix des matières est une étape décisive dans la préparation à l’examen du barreau.

A ce titre, plusieurs éléments sont à prendre en compte. Les voici listés par ordre d’importance, selon mon point de vue :

1. Votre connaissance de la matière ;
1. (ex-aequo) La réputation (fondée), en termes de notation, de l’examinateur en charge de la matière ;
3. Les types de sujet habituellement proposés ;
4. La charge de travail que va représenter la révision de cette matière (critère en partie lié à votre connaissance de la matière mais également à l’ampleur du programme) ;
5. Votre intérêt pour la matière.

Nous allons tout simplement aborder ces éléments un à un afin de les développer.

*****

1. Votre connaissance de la matière

Ce critère est le premier qui vient à l’esprit de tout étudiant lorsqu’il s’agit d’effectuer le choix de ses matières. En effet, il est tout naturel de vouloir choisir la matière avec laquelle on a le plus d’affinités. C’est encore plus vrai pour ceux qui sont en cours de spécialisation dans le cadre d’un M2 ou ceux déjà spécialisés (post-M2).

Choisir les matières que l’on connait le mieux a tout d’abord un côté rassurant car on ne découvre pas une matière, ce qui permet ainsi de passer moins de temps à comprendre et, in fine, à maitriser ladite matière.

Néanmoins, outre la nécessité de vérifier la réputation de cette matière (deuxième point ci-dessous), il faut prendre garde au fait d’être trop spécialisé. Je m’explique. Il s’agit de la situation d’un étudiant qui aurait une excellente connaissance d’une matière, ce qui pourrait lui jouer des tours. En effet, il est courant dans certains gros IEJ (parisiens notamment) que les correcteurs spécialisés dans certaines matières viennent à manquer. Dès lors, les copies devant être corrigées, les correcteurs finaux ne seront pas nécessairement spécialistes de la matière qu’ils corrigent. Ces correcteurs s’appuieront donc en très grande partie sur le corrigé fourni par l’examinateur pour noter les copies. En conséquence, un étudiant qui aurait une très bonne maitrise de la matière devra prendre garde à ne pas rendre une copie trop « pointue », comprenant des éléments qui ne seraient pas susceptibles de figurer dans le corrigé et d’être compris par le correcteur.

Il faut garder à l’esprit que dès lors que le correcteur ne comprend pas le contenu d’une copie, il considérera qu’il est faux, ou du moins qu’il n’est pas suffisamment bien expliqué pour que la copie puisse avoir tous les points.

Bien entendu je ne vous conseille pas de renoncer à votre matière de spécialité afin d’éviter ce problème. Toutefois, c’est un élément que vous devez garder à l’esprit lorsque vous serez devant votre copie.

1. (ex-aequo) La réputation, en termes de notation, de l’examinateur en charge de la matière

C’est le fameux moment des calculs et stratégies. La première fois que j’ai passé le barreau, je n’étais pas très fan de cette « théorie » selon laquelle certaines matières étaient durement notées et qu’il fallait donc les éviter. Etant partiellement spécialisé en droit international privé, je souhaitais prendre cette matière au écrits. Je me suis finalement ravisé et n’ai pas regretté mon choix.

Je tiens à préciser d'entrée que ces réputations doivent être fondées, et ne pas être de simples bruits de couloir éphémères. 

Cela étant dit, dans certains IEJ, certaines matières sont généralement à éviter, quand bien même elles correspondraient à votre spécialité.

Je vais prendre l’exemple de Paris 2, que je connais bien, au travers de quelques matières :

- Droit international privé : L’épreuve peut sembler simple (cas pratique en apparence pas très compliqué) mais la notation derrière est très sévère. Je vous conseille vivement d’éviter de prendre DIP en matière de spécialité ;

- Droit de l’UE : Il y a quelques années cette matière était très prometteuse (cas pratique sur 1/3 du programme avec une notation souple) mais depuis 2 ans l’examinateur a durcit la notation, ce qui rend cette matière moins « payante ». A éviter pour ceux qui ne seraient pas spécialistes ;

- Droit patrimonial : C’est LA matière à la mode à Paris 2, et pour cause. Elle figure systématiquement dans le top 3 des matières les mieux notées, le programme est abordable à tout étudiant en droit privé, et de nombreux liens peuvent être faits entre le droit patrimonial et le droit des obligations, ce qui permet d’avoir une meilleure compréhension du droit des obligations en révisant le droit patrimonial et inversement. Cette tendance est renforcée avec la reprise de cette matière par un nouvel examinateur l’année dernière ;

- Droit fiscal : Le droit fiscal est généralement la matière de spécialité ayant la meilleure moyenne générale. Cependant l’examen est relativement pointu en termes de connaissances. En conséquence : les spécialistes et ceux qui ont des affinités avec cette matière, n’hésitez pas ; les autres, abstenez-vous.

Je ne connais malheureusement pas les réputations de toutes les matières à Paris 2 et encore moins celles des autres IEJ. C’est pourquoi je vous encourage vivement, soit à nous faire parvenir les informations que vous avez eues dans vos IEJ (ne serait-ce que pour une matière) afin que nous puissions établir un tableau recensant les matières à prendre et à éviter dans les différents IEJ, soit  à contacter des étudiants qui ont passé le barreau dans vos IEJ afin qu’ils puissent vous renseigner sur les tendances des matières.

Petite précision de grande importance, ce n’est pas parce que vous nous « pourrez » pas prendre votre matière de spécialité aux écrits (dû à la réputation sulfureuse qu’elle pourrait avoir dans votre IEJ) que vous ne pourrez pas la prendre aux oraux. En effet, toutes les subtilités des écrits liées aux correcteurs n’ont pas cours lors des oraux. Pour ces derniers, le programme entier est divisé en petits sujets sur lesquels vous serez interrogés. En outre, il peut y avoir un intérêt à garder sa matière de spécialité pour les oraux. Cet aspect sera développé dans le 5.

3. Les types de sujet habituellement proposés 

Les types de sujets habituellement proposés sont un autre élément à prendre en compte lorsque vous choisirez vos matières, car tous les exercices ne mobilisent pas les mêmes connaissances et compétences de l’étudiant.

Vous l’aurez compris, la principale distinction à opérer est entre les cas pratiques et les commentaires d’un côté, et les dissertations de l’autre. Alors que les premiers exercices sont réputés pour être plus « sûrs » en termes de notation, le second est plus aléatoire. De plus, les sujets les plus courants étant les cas pratiques et les commentaires, on a tendance à s’entrainer davantage sur ces derniers que sur les dissertations.

Néanmoins, à chacun ses affinités envers les différents types de sujets. Cependant, ne commettez pas l’erreur, que j’ai commise, de prendre procédure pénale à Paris 2 en espérant un cas pratique et de vous retrouver devant une dissertation. De manière générale, je déconseille à ceux qui ne sont pas spécifiquement calés en dissertation de s’aventurer à choisir une matière dont le sujet en est habituellement une.

4. La charge de travail que va représenter la révision de cette matière

Comme précisé ci-dessus, ce critère est à mettre en relation avec votre connaissance de la matière. Logiquement, si vous maitrisez déjà bien la matière, vous passerez moins de temps dessus.

Cependant, il faut aussi prendre en compte le programme de la matière. Je fais référence ici tout particulière au droit commercial ainsi qu’au droit de la famille (et ses fameux régimes matrimoniaux). Les programmes de ces deux matières sont particulièrement lourds, c’est pourquoi il vaut mieux avoir de solides connaissances dans ces matières, ou être assuré que certains pans du programme ne sont, officieusement, pas au programme (inutile d’appeler le directeur de l’IEJ en lui demandant si telle ou telle partie est au programme, il vous répondra que oui car c’est indiqué par l’arrêté. Allez plutôt voir vos intervenants qui dispensent les cours de l’IEJ).

5. Votre intérêt pour la matière

Comme pour tout travail, bosser sur un sujet qui nous intéresse nous fait mieux supporter la charge de travail, permet d’être plus efficace et de moins avoir la sensation que la journée est interminable, et nous met dans de meilleurs conditions psychologiques pour travailler.

C’est pourquoi il est malgré tout important que la matière que vous choisissez ne vous donne pas envie de vous tirer une balle dans la tête en la révisant !

Si la matière choisie est votre matière de spécialité, pas de souci (tout du moins je l'espère pour vous…). Mais si votre matière de spécialité n’est pas « recommandée » aux écrits, dans ce cas-là pas d’inquiétude. En effet, vous pourrez toujours la prendre aux oraux. Il est même conseillé d'avoir pour les oraux une matière qui vous motive à travailler car, comme vous le verrez dans quelques mois, il est très difficile de se remettre à travailler après les écrits. Dans ces moments de déprime, le fait d’avoir une matière qui vous stimule peut être votre bouée de sauvetage qui vous permettra de relancer la machine à travailler.

Néanmoins, la règle absolue à garder en tête est de mettre le paquet pour avoir les écrits avant de penser aux oraux. Cette règle vaut en termes de travail mais aussi de "stratégie". Par conséquent, le raisonnement précédent ne doit en aucun cas s'appliquer si votre matière de spécialité aux écrits ne présente pas de difficulté et vous permettra d'engranger des points. Ce raisonnement sert seulement à rassurer ceux qui seraient déçus de ne pas "pouvoir" prendre leur matière de spécialité aux écrits dû fait de la notation particulièrement sévère en vigueur pour cette matière.

***** 

En conclusion, votre façon de procéder doit globalement être la suivante :

- Identifiez la (les) matière(s) avec laquelle vous êtes le plus à l'aise ;
- Vérifiez que cette matière n'a pas pour réputation d'être notée trop durement ;
- Vérifiez que les types de sujet habituellement proposés sont adaptés à vos connaissances et compétences ;
- Assurez-vous que vos connaissance en la matière sont suffisantes afin de vos garantir une charge de travail qui ne soit pas démesurée (notamment au regard de l'étendue du programme de la matière) ;
- Gardez à l'esprit qu'il sera toujours plus facile de travailler une matière pour laquelle vous avez un intérêt.

Vous avez à présent la plupart des éléments pour choisir de façon éclairée vos matières pour le barreau. N’hésitez donc pas à vous renseigner autour de vous concernant les matières que vous envisagez de choisir et d’aller voir les programmes des matières dans l’annexe de l’arrêté du 11 septembre 2003.

*****

Bon courage pour ceux qui ont commencé les révisions, vous êtes sur le bon chemin !


Pour les autres (et pour ceux qui commenceraient déjà à flancher), le prochain article traitera une autre question existentielle : faut-il aller à l’IEJ ?

Alexandre
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