Si cet article arrive un peu tard
dans l’année, du fait qu’on soit déjà mi-mars, le sujet qu’il traite n’en est
pas moins intéressant.
En effet, vous vous êtes tous
inscrits à l’IEJ de la faculté dans laquelle vous allez passer l’examen du
CRFPA, en payant une somme (parfois conséquente) qui vous permet d’assister aux
cours dispensés par l’IEJ (1), de
réaliser des examens blancs corrigés (2)
et de vous présenter à l’examen le jour J.
1. Assister aux cours dispensés par l’IEJ
Tout d’abord, c’est vrai que le
mot « cours » peut paraître un peu exagéré. Il s’agit, pour la
plupart des IEJ, de séances d’actualisation qui permettent de revenir sur
certains arrêts / évolutions clés de l’année en cours, et non d’un vrai cours à
proprement parler, qui aurait vocation à revenir sur tous les aspects du
programme avec exhaustivité. D’ailleurs, le nombre d’heures consacré pour
chaque matière ne permet pas de revenir sur tout un programme ; et
professeurs comme étudiants en sont (normalement) bien conscients.
Partant de ce constat, que les
« cours » dispensés par l’IEJ ne sont, pour la plupart, pas des
cours, mais des séances ciblant des points précis du programme, faut-il
assister à ces cours ?
La théorie vous dira que oui, il
faut y assister (a). La pratique
vous dira que non, vous n’y assisterez pas (b). Comme souvent, il existe un juste milieu dans lequel la plupart
des étudiants se reconnaîtront (c).
a. En théorie, vous devriez assister aux cours pour plusieurs
raisons principales :
-
les cours sont dispensés par les professeurs qui
feront l’examen le jour J, ou par un de leurs disciples ; - les cours dispensés peuvent donner des indices sur les points du programme appréciés par le professeur en charge de l’épreuve ou en tout cas sur les points que le professeur a pris le temps d’approfondir et qui sont donc des sujets potentiels ;
- le professeur peut glisser (plus ou moins subtilement) le type d’épreuve qu’il compte proposer le jour J (cas pratique ou consultation, dissertation, commentaire d’arrêt ou de texte) ;
- assister aux cours vous permet d’avoir un rythme dans vos révisions et dans vos semaines, ce qui peut vous aider à vous motiver pour travailler pendant l’année et pas seulement cet été ;
- assister aux cours vous permettra de réaliser les examens blancs proposés par l’IEJ, comme nous le verrons dans une deuxième partie.
Toutes ces raisons vous
permettront d’avoir une idée / un ressenti sur les types de sujets qui peuvent
être proposés et sur leur contenu, tout en vous permettant de réviser tout au
long de l’année ; alors pourquoi ne pas y aller ?!
b. En pratique… en pratique c’est quand même compliqué d’assister
aux cours de l’IEJ pour plusieurs raisons :
- Les horaires car souvent les cours ont lieu tard le soir (donc les étudiants sont fatigués / ont autre chose à faire) ou en pleine journée (donc les étudiants sont en stage / boulot / ont autre chose à faire) ; bref, c’est jamais au bon moment ;
- La vitesse à laquelle les cours sont dispensés, car souvent la durée est de 2h et le professeur souhaite traiter le maximum d’informations. Ce qui résulte en un flux de paroles assez soutenu et l’impossibilité, la plupart du temps, de poser des questions ;
- La précision des points abordés ce qui empêche d’avoir une vision globale du cours ou parfois même tout simplement de comprendre le cours quand on ne le connait pas et que le professeur aborde simplement un point précis du programme / un arrêt en particulier qu’on ne peut pas resituer dans l’ensemble du programme.
- Les horaires car souvent les cours ont lieu tard le soir (donc les étudiants sont fatigués / ont autre chose à faire) ou en pleine journée (donc les étudiants sont en stage / boulot / ont autre chose à faire) ; bref, c’est jamais au bon moment ;
- La vitesse à laquelle les cours sont dispensés, car souvent la durée est de 2h et le professeur souhaite traiter le maximum d’informations. Ce qui résulte en un flux de paroles assez soutenu et l’impossibilité, la plupart du temps, de poser des questions ;
- La précision des points abordés ce qui empêche d’avoir une vision globale du cours ou parfois même tout simplement de comprendre le cours quand on ne le connait pas et que le professeur aborde simplement un point précis du programme / un arrêt en particulier qu’on ne peut pas resituer dans l’ensemble du programme.
Sachant que la plupart d’entre
vous ont prévu de réviser cet été et de revoir tout le programme à ce
moment-là, les cours de l’IEJ ne présentent que peu d’intérêt.
c. Au final, c’est surtout les emplois du temps de chacun et
chacune qui détermineront si vous irez ou non à l’IEJ, et pas tellement le
contenu de ces cours qui vous motivera à y aller.
Dans tous les cas, sachez que
grâce aux groupes créés sur les réseaux sociaux, les Dropbox et l’entraide
générale qui se faire ressentir pendant l’été, vous n’aurez pas trop de mal à
vous procurer un cours (plus ou moins complet et bien écrit) de l’IEJ.
Notez également pour ceux qui
prendront une prépa privée pendant l’été que ces dernières se renseignent
également un maximum sur ce qui se dit lors des cours de l’IEJ afin de vous
retransmettre les informations importantes.
2. Réaliser les examens blancs corrigés proposés par l’IEJ
Si ne pas aller aux cours
dispensés par l’IEJ peut se comprendre / se justifier, il en est autrement des
examens blancs proposés par l’IEJ.
En effet, en plus des cours, l’IEJ vous propose également de composer des examens blancs pendant l’année, souvent 2 en droit des obligations / procédure, 2 en matière de spécialité et plutôt 5 ou plus notes de synthèse.
Réaliser ces examens blancs est
fortement recommandé puisqu’ils vous permettront :
- d’acquérir la méthode (très importante en note de synthèse, surtout en raison des différences qu’il existe entre chaque IEJ pour cette épreuve) ;
- d’apprendre à gérer votre temps et de composer dans les conditions réelles du jour J ;
- de vous réhabituer à écrire avec un stylo ;
- de voir le type d’exercice qui a été proposé (et qui peut être un indice pour le jour J ; les IEJ étant censés proposer un type de sujet le jour J qui est déjà tombé lors d’un examen blanc, mais on a vu (notamment à Paris II) que ce n’était pas toujours le cas) ;
- d’avoir une première idée – bien que souvent très tronquée – de votre niveau.
- d’acquérir la méthode (très importante en note de synthèse, surtout en raison des différences qu’il existe entre chaque IEJ pour cette épreuve) ;
- d’apprendre à gérer votre temps et de composer dans les conditions réelles du jour J ;
- de vous réhabituer à écrire avec un stylo ;
- de voir le type d’exercice qui a été proposé (et qui peut être un indice pour le jour J ; les IEJ étant censés proposer un type de sujet le jour J qui est déjà tombé lors d’un examen blanc, mais on a vu (notamment à Paris II) que ce n’était pas toujours le cas) ;
- d’avoir une première idée – bien que souvent très tronquée – de votre niveau.
Il est donc fortement recommandé
de réaliser les examens blancs proposés par votre IEJ. Il convient néanmoins de
différencier selon les épreuves.
Concernant la note de synthèse,
nous serons ici unanimes : c’est l’épreuve sur laquelle vous devez
impérativement vous entrainer en réalisant celles de l’IEJ. Vous vous
familiariserez ainsi avec les exigences, notamment de forme, de votre IEJ qui
sont d’une importance considérable dans la notation.
Si vous ne l’avez pas déjà fait,
profitez des dernières notes de synthèses proposées par votre IEJ pour vous
entrainer !
Concernant les 2 autres épreuves,
à savoir celle d’obligations / procédure et celle de spécialité, les examens
blancs présentent l’inconvénient majeur qu’ils arrivent tôt dans l’année et que
– souvent – vos révisions ne sont pas assez poussées pour les réaliser
sereinement. La plupart des étudiants se dit alors que ce n’est pas la peine
d’y aller puisqu’une mauvaise note est assurée, faute de connaissances.
Évidemment, ces 2 épreuves
nécessitent des connaissances de fond que vous ne retrouverez pas dans la note
de synthèse et cela se ressent souvent sur les notes, puisque peu d’entre vous
ont déjà assimilé la moitié du programme au mois de mars.
Néanmoins, réaliser ces
entrainements vous permettra, comme cela a été évoqué ci-dessus, de prendre un
certain rythme dans vos révisions, de voir le type de sujets proposés, de
composer dans un laps de temps imparti, etc. De plus, il n’est pas exclu de
composer avec un cours à côté, pour aller vérifier quelques notions qui vous
ferait défaut (attention bien sûr à ne pas perdre trop de temps, afin de
réaliser l’épreuve dans les conditions les plus proches de celles de l’examen).
Enfin, il est plus facile de composer sur certains types de sujets que sur
d’autres, lorsque l’on a peu de connaissances (privilégiez le commentaire
d’arrêt que le cas pratique, par exemple).
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZlxSF_iaZ0d5p4T5MZ2pMsAFhHiGUvTQK8YH7WZC7OHbnsenXOSniaTSczdTnEM-t9HHg51MgEW5qzVcA0PiYnMUIiMS1VJwSbeKk1j2JZbfILvckIlpy3AjExSKTfJY0Yric5Eob2uVL/s200/mauvaise+note.jpg)
En résumé, si le suivi des cours
à l’IEJ peut être optionnel en fonction de vos emplois du temps (et à condition
que vous réussissiez à récupérer un cours pendant l’été ou que vous suiviez une
prépa privée qui vous transmettra les informations), la réalisation des examens
blancs est plus que recommandée !
Alors, il n’est pas trop
tard : notez dès maintenant dans votre emploi du temps les prochains
examens blancs proposés par votre IEJ !
Juliette
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